Les inégalités de prise en charge de la santé et des maladies cardio-vasculaires chez les femmes
Les inégalités envers les femmes sont nombreuses, mais elles sont aussi présentes dans le domaine de la santé. Si des pays comme les États-Unis, le Canada, l'Allemagne et les pays nord-européens forment de plus en plus les soignants aux questions de genre dans le domaine médical. Où en est la France ? Actuellement, la fac de médecine Lyon-Est est l'une des seules en France à proposer une formation de ce type. Les inégalités dans le domaine de la santé sont bien présentes pour les femmes, en particulier pour les affections touchant au cœur, qui sont souvent perçues comme étant masculines.
Il est prouvé que les maladies cardiovasculaires (maladie artérielle, vasculaires, artères, au niveau des vaisseaux sanguins) sont la première cause de décès chez les femmes en France et que ces dernières représentent plus de la moitié des cas de décès de ces maladies. Les maladies cardiaques recensent de nombreux cas féminins à travers le globe. Une femme cardiaque n'a pas forcément les mêmes symptômes que chez les hommes.
Pensons au fait que le monde de la médecine est en constante évolution, des innovations sont faites ainsi que des nouvelles technologies.
Les inégalités de santé des femmes : Facteur biologique
Le facteur biologique a une incidence sur la prépondérance de l’infarctus du myocarde chez les femmes, leur prise en charge souffre aussi de l’homme quinquagénaire qui se tient la poitrine avec une douleur au bras gauche. L'infarctus chez les femmes peut se déclencher par des symptômes moins connus.
Infarctus du myocarde : les symptômes féminins
Parmi les symptômes pas trop connus pouvant toucher les femmes lors d’un infarctus, on note les manifestations suivantes :
Sensation d’épuisement
Essoufflement à l’effort
Douleur aigüe dans le dos
Troubles digestifs (nausées et vomissements)
Palpitations brutales
Les femmes et la santé, une population plus à risque ?
Le tabac, le diabète et l'obésité sont des facteurs de risque identifiés pour l'infarctus. De diverses études soulignent aussi que les femmes sont à risque plus élevés passés la cinquantaine. Tout cela, à cause de la ménopause, leurs hormones ne les protègent pas. Elles peuvent alors présenter de l’hypertension ou du diabète beaucoup plus sévères que chez les hommes, ainsi que des niveaux de cholestérol plus élevés, également.
Le surpoids est souvent associé à une obstruction de la circulation sanguine, ce qui peut entraîner des problèmes de valves cardiaques et d'autres pathologies cardiovasculaires. Les régimes alimentaires sains et une activité physique régulière peuvent aider à lutter contre les maladies cardiovasculaires en améliorant la circulation sanguine et en réduisant le risque d'accidents vasculaires, d'insuffisance cardiaque, de crise cardiaque et d'autres problèmes liés au muscle cardiaque.
Des taux de cholestérol élevés et une pression artérielle élevée peuvent également augmenter le risque de pathologies coronaires, d'insuffisance cardiaque et d'athérosclérose, qui sont des facteurs de risque majeurs de mortalité cardiovasculaire. Les femmes peuvent par ailleurs être à risque accru de maladies cardiovasculaires, notamment d'accidents vasculaires cérébraux et d'autres problèmes vasculaires.
Il est important de surveiller régulièrement son risque cardiovasculaire en vérifiant régulièrement son taux de cholestérol et sa pression artérielle, ainsi qu'en adoptant un mode de vie sain pour améliorer la circulation sanguine et réduire le risque de complications cardiovasculaires.
La santé chez les femmes : Une question socio-culturelle
Prévenir et éduquer
Le premier obstacle à la prise en charge des cas d’infarctus du myocarde chez les femmes est éducative. Une étude de MedicalXpress montre que les femmes mettent plus de temps, en moyenne, 37 minutes de plus à appeler les secours lorsqu’elles sont victimes d’un infarctus, particulièrement à cause des symptômes différents à ceux des hommes et souvent peu reconnaissables.
Les femmes se préoccupent moins de leur santé
Une étude de juin 2016 (ODENORE) révèle que « 64% des personnes ayant reporté ou renoncé à des soins au cours des 12 derniers mois sont des femmes contre 36% d’hommes ». De nombreuses raisons à cela, la précarité économique de leurs situations (temps partiel, chômage, faibles retraites, cumul de temps partiels) qui entraîne fréquemment une mauvaise hygiène de vie (alimentation, alcool, tabac), un rejet des soins et un accès inégal à la médecine du travail.
De plus, les femmes mariées et maman font passer continuellement leur santé après celle de leur mari et de leurs enfants. D’ailleurs, les femmes au foyer ont désormais une assurance malade indépendante de celles ce leur mari que depuis 2016, suite à la création de la PUMa, protection universelle maladie. Une évolution plus que récente et plutôt positive à souligner.
Formation et Société : Les inégalités chez les femmes
Dans les années 2000, l’OMS, l’Europe et de multiples organismes ont conduit des enquêtes ayant révélé que dans le monde, seulement « 33,5% des participants aux protocoles de recherche cliniques sont des femmes ». Les stéréotypes sur le genre peuvent induire un biais chez les soignants comme chez les patients, ainsi de nombreuses personnes pensent qu’une femme est protégée des maladies cardiovasculaires grâce à ses hormones jusqu'à la ménopause.
La sous-représentation des femmes et notamment des minorités aux postes à responsabilité est une des causes à envisager sur certaines lacunes que peut avoir la société. L’OMS relève que dans de plusieurs pays d'Europe, d'Amérique du Nord et Russie, le personnel de santé est composé à plus de 70% de femmes, mais qu'elles sont actuellement sous-représentées dans les postes concernant la direction et à compétence élevée dans le système de santé.
Comment remédier à ses inégalités pour la santé des femmes ?
Durant l'année 2013, donc assez récemment, il témoigne de la volonté de changer les inégalités persistantes pour la santé des femmes et de sensibiliser le public et le corps médical. Si les politiques de prévention en médecine de genre ont évoluées, à l’image de la reconnaissance de l’endométriose, il y a encore de la place pour encore plus de progrès. Il faut inviter le corps éducatif médical à envisager la personne dans sa globalité, et l’ouvrir également aux minorités de genre comme les femmes.
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